"Un cerveau bien soigné ne se fatigue jamais" Jules Renard

 

 

ACCIDENTS

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La plupart des accidents affectent notre corps, cependant certains peuvent aussi avoir un impact sur notre cerveau et particulièrement sur notre mémoire.

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Un exemple de ces accidents est le traumatisme crânien*, on peut en être victime à la suite d'un accident sur la voie publique, un accident de sport, une agression… Cet accident peu courant (200 cas par an sur 100 000 habitants soit 0.2% de la population) est du à la rotation violente ou trop rapide de la tête qui peut entraîner une rupture des axones*, plus ou moins sévère, et des contusions dues à l'impact du cerveau contre les parois du crâne. Un traumatisme crânien a différents impacts sur un individu ; des séquelles* sensorielles, des séquelles physiques … Mais surtout, des séquelles cognitives qui impliquent une lenteur mentale, des troubles de l'attention et des troubles de la mémoire, particulièrement antérograde* (la capacité d'un individu à apprendre de nouvelles informations), ainsi certains patients ayant subi ce traumatisme ne gardent aucun souvenir de l’accident bien qu’ils étaient totalement conscients.

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Un autre accident qui influence directement la mémoire est l'A.V.C.*, l'accident vasculaire cérébral, cet accident relativement fréquent (1 toutes les 4 mn en France) est du à la lésion d'une artère ou d'une veine irriguant le cerveau. Il est souvent le résultat d'une très forte tension artérielle. On distingue cependant deux types d'A.V.C., l'ischémique qui survint lorsqu'un vaisseau sanguin est bouché ou l'A.V.C. hémorragique où un vaisseau sanguin éclate dans le cerveau. Là aussi, la plupart des patients subissent des pertes de mémoires après l'accident, particulièrement pour apprendre de nouvelles informations. Ils peuvent avoir de très bons souvenirs de leur enfance mais seront incapables de se rappeler de ce qu'ils ont mangé la veille.

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MALADIES

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Il existe aussi de nombreuses maladies capables d'accélérer le processus naturel de vieillissement de la mémoire, la démence* est probablement l'exemple le plus spectaculaire. Ce trouble neurocognitif affecte les personnes âgées entraînant la perte partielle ou totale des capacités cognitives d'un individu. La maladie d'Alzheimer* est le type de démence le plus connu et le plus fréquent. Les patients souffrent de perte progressive des événements récents et de troubles de la mémoire antérograde. Ce symptôme est souvent précoce et il diagnostique le syndrome de la démence. L'état des patients se dégrade avec le temps même si les médicaments peuvent ralentir cette diminution des fonctions cognitives. La maladie d'Alzheimer est expliquée en détail sur la page Facteurs→Maladie d'Alzheimer

 

L'autisme est une maladie neurologique qui influence aussi le cerveau et spécifiquement le comportement. L’autisme se développe sur les cellules nerveuses et les synapses ce qui expliquerait son incapacité à reconnaître les normes sociales de la société et à communiquer avec le monde extérieur. Mais des études récentes démontrent que l’autisme aurait aussi un impact sur la mémoire d’un individu. Ainsi, l'autisme engendrerait une diminution de la capacité de la mémoire de travail (se rappeler d’une information et l’analyser: par exemple pour comprendre cette phrase vous devez vous rappeler de son début et l’utiliser, vous venez d’utiliser votre mémoire de travail !) et la mémoire à court-terme*. Cependant, la mémoire à long terme de plusieurs autistes est au-dessus de la moyenne. Les chercheurs ont remarqués qu'ils avaient d’incroyables capacités à se rappeler d'informations apprises auparavant. Ces découvertes ont d'ailleurs incités beaucoup de médecins à considérer l'autisme comme un don plutôt qu'uone maladie.

 

Nous pouvons donc comprendre que certaines maladies et la plupart des accidents cérébraux ont des effets directs sur la mémoire, impliquant une perte de la mémoire antérograde mais aussi des conséquences sur la mémoire à long-terme* ou, dans le cas de l’autisme, positives.

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