Les deux phases de sommeil léger et profond permettent le passage de la mémoire déclarative au long terme. Cette mémoire comprend toutes les connaissances comme une leçon d'école. Ce transfert des connaissances est possible grâce à la connexion entre l'hippocampe et le cortex cérébral*. Cette connexion est renforcée durant ces deux phases de sommeil lent, c'est pourquoi il est dit que le sommeil lent permet une mémorisation à long terme de la mémoire déclarative.
L'hippocampe* se situe dans le système limbique*. C'est une zone de stockage des informations de la journée, les connaissanes comme des évènements. Celui-ci, en plus de les stocker, les trie et les priorise.
En effet certaines informations ne seront pas jugées utiles et ne seront donc pas obligatoirement transmise au cortex. Elles seront ainsi oubliées. On peut prendre par exemple la couleur d'une chemise d'un piéton que l’on croise et auquel on ne porte aucune attention. La couleur sera tout de même mémorisée dans l'hippocampe mais sera oubliée puisqu'elle ne sera pas transmise au cortex et donc ne durera pas sur le long terme. Il faut savoir que l’hippocampe est opérationnel qu’à partir de l’âge de trois ans puisqu’il n’est qu’en cours de développement avant cet âge.
En autre, ces phases de sommeil sont dites lentes car elles produisent une grande amplitude d'onde observable sur un électroencéphalogramme*.
En opposition au sommeil lent, le sommeil paradoxal améliore la capacité mnésique dans le cadre de la mémoire procédurale. C'est une phase où très peu de transfert s'effectuent mais où ont lieu des réorganisations synaptiques de longue durée. L'hippocampe est donc très peu sollicité. Il est à l'origine de la consolidation de la mémoire motrice et perceptive à savoir le réapprentissage des mouvements ou les sentiments. Autrement dit chaque nuit le sommeil paradoxal permet de réapprendre à marcher et à ressentir des émotions.
Comment les différentes phases du sommeil permettent la mémorisation?
